Lors du CSA ministériel de ce 27 novembre 2025, notre déclaration liminaire avait pour objet de rappeler quelques vérités essentielles :
- Notre complète incompréhension institutionnelle s’agissant de la visite du garde des Sceaux à la Santé pour y rencontrer un ex-président de la République incarcéré, lequel estime pourtant être la victime de « la haine » des magistrats, du parquet comme du siège, de ce ministère et ce alors qu’un appel est pendant ;
- Notre dénonciation des critiques systématiques, cyniques, médiatiques, des décisions de justice, dont celles des JAP, et y compris par des acteurs de la chaine judiciaire et pénitentiaire, dans une société où paradoxalement, la demande d’autorité est pourtant forte.
- Notre conception d’un syndicalisme judiciaire partenarial exigeant et échangeant d’égal à égal. L’USM constate que cette philosophie infuse enfin, même dans les confédérations, quand bien même le dernier tract de FO-Justice assène : « Les JAP sabotent et tirent l’administration pénitentiaire vers le fond. FO accuse ! » (tract du 23 novembre 2025 à lire ici), dans la droite ligne de leur narratif, répété « ad nauseam », à propos de syndicats de magistrats corporatistes (sic) qui manipulent les organisations syndicales de fonctionnaires ;
L’USM siège en comité social d’administration ministériel (CSA M), le plus haut niveau du dialogue social regroupant toutes les directions, aux côtés de son partenaire UNSa-Justice. Nous vous tiendrons informés des sujets abordés à l’occasion de ce CSA-M, notamment à propos de la création d’une direction générale de l’administration pénitentiaire et d’une inspection générale de l’administration pénitentiaire.
Voici la déclaration liminaire adressée ce 27 novembre 2025 au ministre:

