Quand l’État de droit vacille, l’USM agit

16 décembre 2025

L’année 2025 a été une année particulièrement marquée par des attaques et menaces, tant nationales qu’internationales, à l’encontre de l’institution judiciaire et ceux qui la servent au quotidien, situation fragilisant l’Etat de droit fondant nos sociétés démocratiques et assurant l’indépendance de la justice.

Or, les magistrats doivent rester indépendants. Il faut préserver l’Etat de droit coûte que coûte et informer les citoyens sur les dangers que représentent les attaques contre l’indépendance de la justice, notamment en termes de recul des libertés.

Dans ce contexte, l’USM a fait preuve d’un engagement constant, s’attachant à présenter une parole publique unie et détachée de biais idéologiques, au soutien des intérêts des magistrats, de l’Etat de droit et d’une justice de qualité pour tous.

⏩️Sur le plan national

Cette action s’est concrétisée de la manière suivante :

  • Un NPJ spécialement consacré à l’Etat de droit face aux menaces le concernant.
  • Une newsletter au soutien de l’institution judiciaire.
  • De nombreuses interventions dans les médias à l’occasion de procès médiatiques ou de prises de parole hasardeuses : ici ou encore ici lors de l’affaire dite des assistants parlementaires du RN ou encore ici dans les suites du délibéré de l’affaire Sarkozy, et enfin ici après les déclarations du Garde des sceaux sur des peines prononcées pour des faits de violences ;
  • Des articles publiés dans des revues juridiques : ici.
  • Des communiqués de presse : ici ou .
  • Des courriers adressés tant au CSM qu’au président de la République (ici) qu’au Garde des sceaux (ici).
  • Des déclarations liminaires lors des instances de dialogue social au niveau national à l’occasion du CSA ministériel que vous retrouverez ici.
  • Des discours offensifs prononcés lors du dernier congrès de l’USM : rapport moral et discours du président de l’USM.
  • Une motion en faveur de l’Etat de droit adopté lors du congrès 2025 : ici

⏩️ Sur le plan international

L’USM a rédigé une motion dénonçant les attaques contre la justice à travers le monde (ici).

L’association européenne des magistrats (AEM) dont fait partie l’USM a adopté à l’unanimité et a envoyé une lettre de solidarité aux juges américains (ici).

L’USM a également alerté l’Union internationale des magistrats (UIM), dont elle est l’un des membres fondateurs, sur la situation vécue par notre collègue, Nicolas Guillou, juge à la CPI, placé sous sanctions par les États-Unis depuis août 2024. Notre collègue a témoigné lors de notre dernier congrès des conséquences concrètes de celles-ci sur sa vie quotidienne et a averti des menaces qu’elles font peser sur l’indépendance de la justice internationale. Vous retrouverez son discours en cliquant ici.  

⏩️ Pour conclure, nous ne pouvons que citer Nicolas Guillou appelant à la résistance par le droit : « Dans un monde régi par la force, ce sont les militaires qui résistent. Dans un monde régi par le droit, ce sont les magistrats qui sont en première ligne. »

⚖️ L’avenir de l’Etat de droit se joue aujourd’hui. Agissons maintenant.

L’USM porte la voix de la majorité des magistrats judiciaires, quelles que soient leurs convictions personnelles, mais toujours avec la boussole de l’État de droit.