Invitée à débattre sur France 5 à propos de la condamnation de l’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy, l’USM a dû répondre une nouvelle fois aux critiques sur la justice laxiste et politisée et expliquer les concepts d’association de malfaiteurs et d’exécution provisoire.
Tant que l’USM, apolitique et apartisane sera majoritaire, nul ne pourra dire que la justice française est politisée. Par ailleurs, tous les indicateurs de sévérité de la justice sont à la hausse, la France incarcère dans la moyenne européenne. Si la justice française est laxiste, alors ce sont toutes les justices européennes qui le sont. Enfin, notre pays a besoin d’une justice capable de répondre efficacement à la délinquance ; à cet égard, il est important de conserver l’infraction d’association de malfaiteurs et de permettre aux juges d’avoir la possibilité de recourir à l’exécution provisoire, ce qu’ils font d’ailleurs dans une décision pénale sur deux, le recours à ce mode d’exécution étant normal, habituel et nécessaire.
Aurélien Martini, secrétaire général adjoint de l’USM, répond au député RN Laurent Jacobelli dans l’émission C ce soir du 29 septembre 2025 sur France 5 :
« Tant que la justice sera humaine, elle se trompera, mais il existe des voies de recours pour ça. »
« Le problème, c’est la surpopulation carcérale. Les juges incarcèrent plus, donc les prisons sont pleines. »
« Vous ne pouvez pas dire que la justice est laxiste ; vous pouvez le dire, vous pouvez dire des choses fausses. »
« Ah, vous êtes pour l’exécution provisoire alors ? Pour une justice à 2 vitesses ? »
« Certains vous diront, il faut supprimer l’association de malfaiteurs, je ne fais pas partie de ceux-là ; certains vous diront, il faut supprimer l’exécution provisoire, je ne fais pas partie de ceux-là ; pour une raison simple : je ne veux pas désarmer, à l’heure où nous parlons, la justice de mon pays. »
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