Affaire Sarkozy, l’USM répond aux attaques

18 novembre 2025

« Tout le monde sait que les magistrats sont de gauche ! » : mépris de classe ? Racisme anti-juges ?

Aux politiques disant que dans le dossier Sarkozy, s’agissant d’un ancien président de la République, on aurait pu s’arranger, l’USM répondait : « L’objet de la justice, son office, ce n’est pas d’arranger les choses, c’est de trancher un litige conformément à la règle de droit ». Les évidences doivent inlassablement être rappelées. Retrouvez l’intervention d’Aurélien Martini sur BFMTV.

Invitée sur le plateau d’Apolline de Malherbe sur BFM à propos de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, l’USM a dû une nouvelle fois, par la voix de son président, rappeler des fondamentaux.

L’USM, fidèle à ses valeurs d’apolitisme et aux obligations statutaires des magistrats, ne commente pas une décision de justice motivée en droit et en fait, laquelle n’a pas fait l’objet de commentaires ou d’une demande de modification des parties.

L’USM refuse d’entrer dans la « bataille de chiffonniers médiatique » dans laquelle certains voudraient l’attraire, visant à désigner les magistrats comme des ennemis politiques, mais dénonce le « mépris de classe politique » ou le « racisme judiciaire » de certains.

L’USM explique que nos concitoyens sont tout à fait aptes à comprendre le débat et la procédure judiciaire et que non « on n’y comprend pas rien ! » pour peu qu’on leur délivre une parole pédagogique plutôt qu’un positionnement affectif ou politique.

L’USM indique que le caractère exceptionnel de la situation de ce détenu, justifiant des précautions extraordinaires en détention, justifie sans doute tout autant un contrôle judiciaire spécifique.

L’USM affirme que le temps judiciaire, celui du procès d’appel, doit désormais s’imposer au temps du procès médiatico-politique et offrir dans l’intérêt de chacun des débats contradictoires et sereins.

L’USM appelle les médias à suivre au quotidien les débats publics du procès d’appel pour que tout un chacun puisse se faire une opinion éclairée des faits poursuivis et non une impression à partir d’un narratif éloigné du dossier et des débats.

Retrouvez :