Congrès USM de Paris : des discours offensifs pour défendre l’Etat de droit

14 octobre 2025

Le congrès 2025 de l’USM, qui s’est tenu à Paris les 10 et 11 octobre, fut notamment l’occasion de revenir sur notre action pour défendre l’Etat de droit.

Vous trouverez en cliquant sur ces liens le rapport moral de notre secrétaire générale Alexandra Vaillant, qui retrace avec dynanisme le bilan d’une année syndicale bien remplie, et le discours de notre président, Ludovic Friat, en présence du ministre démissionnaire taisant (rapport moral / discours).

Ce discours aborde notamment :

⏩️ Notre besoin d’outils IA accessibles qui ne soient pas le prétexte à des réductions d’effectifs ou à notre transformation en un « opérateur machine – contrôleur de qualité » 

⏩️ La nécessité d’occulter systématiquement les noms des personnels judiciaires dans les décisions mises en ligne

⏩️ Les valeurs de l’USM, dont le caractère apartisan de sa réflexion, pour la défense de nos intérêts moraux et de l’Etat de droit attaqué, avec des conséquences très concrètes pour les magistrats comme expliqué par Nicolas Guillou, juge à la Cour pénale internationale

⏩️ Les raisons pour lesquelles l’USM intervient dans les médias, avec pédagogie, détermination et toujours dans une démarche résolument apolitique, dans une société clivée où le magistrat est désigné, nationalement et internationalement, comme un ennemi 

⏩️ La dénonciation de la défense cynique, méprisante et irresponsable d’une parole publique visant à cibler les magistrats plutôt que d’échanger sur les outils mis à notre disposition par le législateur et s’appliquant à tous

⏩️ Les dangers d’une circulaire de politique civile liant la déclinaison d’une politique publique par les juges du siège à leur évaluation 

⏩️ Les ambiguïtés de la loi SURE à laquelle il faudrait adhérer sans en connaitre la déclinaison législative 

Nous sommes tous acteurs de l’institution judiciaire et de l’Etat de droit. Nous avons besoin de vos idées, de votre implication et de votre soutien pour porter une parole apartisane et indépendante.

Albert Camus écrivait en 1951 dans L’Homme révolté : « Le dialogue, relation des personnes, a été remplacé par la propagande ou la polémique, qui sont deux sortes de monologue. » Mais face à la propagande et à la polémique, l’USM sera toujours présente pour dialoguer et vous défendre !